Le moulin classé d'en Haut
Les bâtiments et la machinerie sont classés depuis 1988. Le moulin, qui portait le nom de Toulifaut, comporte aussi une exploitation agricole. Il appartenait à l'ancienne abbaye de Saint-Hubert qui le donnait à exploiter à des tenanciers. Les baux de location sont conservés aux Archives de l'État à Saint-Hubert et les plus anciens datent de la fin du XVe siècle. À la Révolution française, le monastère fut supprimé et ses biens vendus aux enchères. Le moulin de Toulifaut et toutes les terres qui en dépendaient furent acquis en 1798 par Henry Geoffroy, l'ancien homme d'affaires des moines de Saint-Hubert, et son épouse Madeleine Mingeon. C'est eux qui, en 1815, firent édifier les bâtiments que l'on voit encore aujourd'hui. Dans la suite, le moulin passa dans les mains de divers propriétaires. Source: STREPENNE Benoit, "Moulins du Luxembourg belge", in Les moulins.net, http://www.lesmoulins.net/lx/mdh00.htm, 2008, (Page consultée le 17/11/14). L'ensemble architectural comporte un bâtiment divisé en corps de logis et moulin, une petite construction qui servit comme four à pain, laiterie, etc., un vaste bâtiment agricole composé d'une grange, d'étables, d'écuries et d'un petit corps de logis. Les murs sont construits en moellons de grès soigneusement appareillés et sont percés de baies à encadrement calcaire. Toutes les constructions sont couvertes de toitures en ardoises sur charpente de chêne. Le site fut aménagé au cours des siècles pour alimenter en eau ce moulin et les autres industries qui avaient été installées dans la petite vallée du Leupont et, notamment, une petite huilerie récemment reconstruite à partir de photographies anciennes. Le paysage garde encore des traces importantes de ces multiples activités : canaux, réservoirs, ponts, chemins d'accès et plantations. La machinerie comporte cinq meules toutes encore en place avec l'ensemble des mécanismes qui servaient à les actionner. Elle fut installée en 1885 par Constant Kauffmann, marchand meunier, dans l'intention d'accroître considérablement le rendement du moulin. La roue à aubes, selon la tradition, proviendrait d'un autre moulin et aurait été remontée ici avant la seconde guerre mondiale. Source: STREPENNE Benoit, "Moulins du Luxembourg belge", in Les moulins.net, http://www.lesmoulins.net/lx/mdh00.htm, 2008, (Page consultée le 17/11/14).
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