Ancien quartier abbatial - Palais Abbatial
Construit en 1729 sous l’abbatial de Célestin de Jong, cet ancien complexe abbatial augmentait le prestige de l’abbaye et offrait un gîte digne de leur rang aux invités, visiteurs ou pèlerins de marque des prélats.
Ce quartier abritait la Chancellerie des terres de Saint-Hubert, des salles de réception et d’apparat.
Les travaux de rénovation de la Cour d’honneur ont visé à rendre au quartier un aspect proche de celui d’origine.
La grille restaurée et ornée de figurines allégoriques évoquant le calendrier romain composé de dix mois lunaires (mars à décembre).
Le bâtiment abrite aujourd’hui le Service Culture et Sport de la Province de Luxembourg.
Les travaux sur la place devant la basilique ont mis au jour en 2011 de nombreux vestiges archéologiques. Ces découvertes révolutionnent les connaissances que l’on avait jusqu’à présent sur les origines de la ville.
Parmi ces vestiges, ceux d’une grosse villa romaine, des restes du Palais Abbatial, un autre bâtiment et un cimetière.
Au fil des siècles, tous ces bâtiments étaient imbriqués les uns dans les autres au gré des démolitions et reconstructions.
La découverte d’une villa romaine révolutionne complètement les informations connues jusqu’ici sur Saint-Hubert.
Jusqu’à présent, l’histoire de Saint-Hubert commençait avec l’arrivée des premiers religieux à la fin du 7e siècle, désormais, elle commence 400 ans plus tôt.
Les réponses que cette campagne de fouilles a apporté aux questions des historiens, sont bien moins nombreuses que les nouvelles interrogations qu’elle leur pose.
La villa change ces données puisqu’elle prouve une existence bien antérieure.
Cet édifice pourrait avoir été détruit fin du 3e siècle. Aujourd’hui, sur la place relookée, on peut voir des pavés qui délimitent la villa.
La Cour d’honneur du « Palais abbatial » est ornée de deux fontaines en marbre où des tritons et des griffons crachent leur eau. D’après les descriptions de P.-L. de Saumery (18e siècle), les figures de ces étranges animaux ornaient déjà 4 fontaines dès 1729. Disparues par la suite, ces nouvelles sculptures ont repris leur place en 2003 (rénovation de la Cour).
Fermé au public
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